Les chroniques d’Opsis TV à Avignon – Episode 4

C’est encore choquée par les événements d’hier que je m’adresse à vous. Malgré toutes ces violences, rien ni personne ne m’empêchera d’écrire les chroniques d’Opsis TV à Avignon. Et pour me remonter le moral, j’ai envie de rendre hommage à tous ces petits moments qui se transformeront en anecdotes marrantes de fin de repas. Ces petits moments qui font qu’Avignon c’est un peu plus que du travail.

Bienvenue derrière derrière la caméra

Ce n’est pas l’instant où nous déployons avec fougue nos caméras dans la salle pour capter une pièce que je veux mettre en avant. Non. Ni le moment où nous vendons avec brio la plateforme à grands coups de flyers. Ni les quelques intenses secondes de concentration qui nous habitent juste avant de lancer un live. Je vais plutôt vous parler de ces courses enflammées contre les envolées des flyers emportés par le vent. Je veux aussi vous parler de ce déplacement de voiture à la force du bras dans l’optique de libérer la place idéale pour notre camion-régie adoré. Enfin, je souhaiterais vous parler de cet instant qui nous marqua tous : il est une heure du matin, le camion est enfin rangé –une épreuve digne du niveau 1000 de Tetris- mais quelqu’un a oublié son chargeur derrière la télé, au fond du camion. Ce quelqu’un, c’est le boss. Donc, nous sommes allés chercher le chargeur.

La voiture qui va connaître le déplacement.

C’est tout ça Avignon. On travaille, on apprend, on expérimente. Prenons l’exemple de notre argumentation pour vendre Opsis TV. Le puriste de théâtre est farouchement contre la vidéo qu’il accuse de sortir les gens des salles. Dorénavant notre argumentation est prête et le puriste apprendra que la vidéo, en plus d’être une œuvre à part entière car elle témoigne de l’interprétation du réalisateur, elle est un complément à la scène qui permet à l’habitant rural de voir des pièces sans faire des dizaines de kilomètres, au professeur de présenter des pièces à ses élèves et au passionné de théâtre de revoir les pièces sans limite, etc. et je pourrais continuer comme cela longtemps. D’ici peu, notre argumentation sera plus bétonnée que les abdos de Jean-Claude Van Damme. Cela ne transformera pas le puriste en fan absolu de la plateforme mais il ravalera son « Non, vous détruisez le théâtre » et on en sera heureux.

Lui, il était super sympa, d’où le sourire de Guillemette.

Et pour finir sur ces petits moments qui font Avignon, nous allons faire un focus sur l’humour du technicien. Parce que le technicien aime l’humour, il la cageole et l’enjolive. Alors, à toi le technicien, aussi blagueur que bon public. A toi le technicien pour qui le temps passe toujours plus vite derrière une caméra. Et à toi le technicien qui parle autant le jour qu’il ronfle la nuit (Si si, je dis rien parce que je suis polie mais tu ronfles comme un tracteur en fin de course). Et bien, sache que j’ai ri quand tu as posé une peau de banane sur mon chapeau. Sache que j’ai ri quand tu as fait la blague zoophile du mec qui rentre dans un bar. Et sache que sans toi, ces petits moments ne seraient pas les mêmes et que tes blagues sont quand même -un peu- drôles.

LOL

La bise

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